Situé sur la rive droite du Rhône à la hauteur de Valence, côté Ardèche, l'aire d'appellation se limite à la commune de Saint-Péray ainsi qu'à une partie de la commune de "Toulaud". Le vignoble est essentiellement installé sur des terrains granitiques. On trouve également quelques îlots viticoles sur les éboulis calcaires des versants ouest et nord-est du massif du Crussol. Deux cépages sont autorisés, la marsanne et la roussanne pour l’élaboration de vins blancs tranquilles et de vins blancs mousseux. On peut attester de la présence de la vigne dès le haut Moyen Age et des villageois quittant l’enceinte du château de Crussol s’installent dans la vallée du Mialan pour y cultiver leurs vignes. En patois de l’époque, le village de Saint-Pierre-d’Ay devient « Saint-Péray ». A la révolution, il laïcise pourtant son nom : Saint-Péray devient pour un temps « Péray vin blanc ». En 1826, le vigneron saint-pérollais Louis-Alexandre Faure développe un vin mousseux. Si bien qu’en 1829, le premier bouchon de Saint-Peray pétillant saute au pied du château de Crussol. Le 8 décembre 1936 Saint-Péray accède au rang de Cru. Il fait parti des neuf premières AOC françaises. Malgré l’urbanisation, Valence est à cinq kms et les beaux coteaux sont recherchés, le vignoble de Saint Péray produit environs 3300 hecto sur une centaine d’ha par une quarantaine de vignerons.